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Emilie, championne de twirling bâton

Émilie, 22 ans, est étudiante en 1ère année de MBA Finance au sein de IHECF Rennes.

Deux fois championne de France de twirling bâton au niveau National 2, elle pratique également en National 1, qui est le plus haut niveau.

Elle a accepté de témoigner pour nous parler de son sport, de sa vie d’étudiante et de ses projets futurs.

 

Comment as-tu découvert ce sport ?

Quand j’étais plus jeune, j’avais des amis et voisins qui faisaient du twirling. En les voyant, je me suis dit : « c’est ça que je veux faire ». J’ai ensuite discuté de ce sport avec ces fameux voisins et je me suis inscrite au twirling, sans vraiment réfléchir car je voulais vraiment essayer.

Aujourd’hui, ça fait 13 ans que je pratique ce sport, donc depuis que j’ai 9 ans.

 

Comment gérer les études et le sport en même temps ?

J’ai des entraînements le mercredi, jeudi et samedi matin. Ces jours sont placés en fin de semaine, donc j’ai le temps de me pencher sur mes révisions avant de m’entrainer.

Par contre, quand j’ai des week-ends de compétition, soit j’anticipe bien à l’avance mon planning, soit je révise le dimanche soir. En effet, les compétitons durent tout le week-end, et je n’ai pas le temps de réviser pendant celles-ci.

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Ton sport joue-t-il un rôle dans ta vie étudiante ?

Oui et non, car d’un côté c’est vraiment deux mondes à part, donc je fais quand même la différence entre les deux. D’un autre côté le twirling me donne du mental, car il en faut beaucoup dans ce sport mais aussi dans mes études, et ça m’apporte aussi de la concentration.

 

Comment gères-tu la pression avant une compétition ?

C’est très dur à gérer, je prends de grandes inspirations et je me concentre uniquement sur ma prestation. J’essaye de ne pas penser au stress et me concentrer sur le positif.

Je me dis aussi que je fais ça pour le plaisir et que quoi qu’il se passe je serai contente de moi au final, puis quand je commence ma chorégraphie, la pression s’estompe petit à petit.

 

Le twirling a pu t’aider au niveau du développement personnel ?

Oui, sur pas mal de points. Ce sport m’a fait grandir, et m’a accompagné depuis que je suis petite. Avant, j’étais une personne plutôt timide, j’ai été amenée à faire des compétitions seule, en duo ou en équipe, et passer devant un certain nombre de jurys.

Grâce au twirling, j’ai pu m’ouvrir davantage, être plus à l’aise en général avec les gens et surtout prendre confiance en moi.

 

Penses-tu que le twirling puisse contribuer à ta future carrière ?

Oui, pourquoi pas, puisque maintenant j’entraine des plus jeunes, donc ça me donne des notions de gestion et de management pour pouvoir les encadrer.